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PRESSE
MULHOUSIENNE |
2016
2015 |

GAULTIER
JE FAIS CE QUE J'AIME
Champion du monde en titre, vainqueur de la Super Finale du
circuit Pro (PSA) à Dubaï le mois dernier, Grégory Gaultier (33
ans) n’est « que » le n°2 mondial. Ce qui est à la fois génial,
quand on sait qu’il a été victime d’un arrachement ligamentaire
à la cheville en avril qui l’a contraint à deux mois d’arrêt, et
très cruel compte tenu de sa saison exceptionnelle.
« C’est clair, c’est très frustrant… J’aurais dû être n°1
mondial cette année » , confie le Spinalien d’origine,
Aixois d’adoption et Praguois par alliance pour les beaux yeux
de Veronika.
Dans la vitrine du sport français et plus particulièrement de la
raquette, Grégory Gaultier présente aujourd’hui l’un des plus
beaux palmarès dans une discipline qui n’est pas la plus
lucrative.
« Mais, je n’ai aucun regret, poursuit le champion du monde.
Je fais ce que j’aime sans considération pour l’argent. La
priorité pour moi c’est de gagner sur le court. Le chèque est
secondaire. C’est juste la carotte. Je m’entraîne pour être le
n°1 ».
Trop longtemps champion invisible, Greg Gaultier constate
depuis peu un nouvel élan de reconnaissance de la part du grand
public: « À chaque fois que je suis dans un aéroport, il y a
quelqu’un qui me reconnaît. C’est nouveau, c ’est flatteur mais
c’est surtout bien pour la discipline. Ça veut dire que les gens
suivent désormais ce sport. »
Et ça aussi c’est nouveau !
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le Mot de Christian Entz....
L'Alsace
Difficile de trouver meilleur plateau que celui-là pour une
épreuve nationale toutes disciplines confondues.
Trois ex-numéros 1 mondiaux (Gaultier, Willstrop et
Lincou) et le champion du monde en titre seront en
quête de la couronne de champion de France aujourd’hui
(demi-finales) et demain (finale) à Mulhouse.
Et pour peu que la hiérarchie soit respectée, les finales
donneront lieu à deux chocs explosifs entre Gregory Gaultier, le
champion du monde, et Mathieu Castagnet (n°7 mondial) dans le
match Aix-en-Provence - Mulhouse et, chez les dames, Camille
Serme (n°6 mondiale) de Créteil opposée à l’Anglaise Sarah-Jane
Perry du MSC (n°13 mondiale).
Le Mulhouse SC face à sa bête noire
Champions de France incontestés depuis trois ans, les
Mulhousiens auront encore l’avantage du pronostic avec la
meilleure équipe sur le papier : Mathieu Castagnet (n°7
mondial), l’Espagnol Borja Golan (n°13), l’Anglais James
Willstrop (n°19) et l’emblématique Thierry Lincou qui a
quitté le circuit professionnel, mais dont le niveau reste digne
du top 20 mondial.
Pour accéder à la finale, le MSC devra se défaire de Valence. Et
c’est là que se situe son problème ! « Valence et son capitaine,
Grégoire Marche, ont été nos bêtes noires ces dernières saisons
, avoue Thierry Jung, le président mulhousien.
En battant Mathieu Castagnet, l’an dernier en septembre, Greg
Marche nous avait privés de la dernière finale de la Coupe
d’Europe des clubs. Et, en 2011, c’est Nicolas Mueller qui avait
battu à la surprise générale James Willstrop pour qualifier
Valence en finale du championnat de France ».
Or, Greg Marche et Nicolas Mueller seront encore présents tout
comme Mathieu Castagnet et James Willstrop dans les rangs
mulhousiens. Dans l’autre demi-finale, Aix-en-Provence, avec
Grégory Gaultier, sera opposé à Valenciennes emmené par Renan
Lavigne, le sélectionneur national.
Les adieux d’Isabelle Stoehr
Chez les dames, Créteil et Camille Serme (n°6 mondiale)
ont mis, l’an dernier, un terme à la série de cinq titres
consécutifs des Mulhousiennes avant de récidiver, en septembre,
en finale de la Coupe d’Europe des clubs.
Aujourd’hui, le MSC est vice-champion d’Europe et
vice-champion de France derrière Créteil et bénéficie d’une
belle occasion de revanche pour récupérer son bien. Mais avant
de prétendre à cette finale forcément attendue, Mulhousiennes et
Cristoliennes devront éliminer aujourd’hui (à partir de 18h)
Pessac et Lorient.
« Je me méfie beaucoup de Tesni Evans (n°26 mondiale) qui a
déjà battu la n°1 mondiale, Laura Massaro », explique
Thierry Jung.
En revanche, la jeune Galloise n’a encore jamais battu
Sarah-Jane Perry (n°13) qui emmènera le MSC que compléteront
Nathalie Grinham, Laura Pomportes et Isabelle Stoehr qui
voudrait bien tirer sa révérence avec un dernier titre. |
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Christine Dosch, Frédérique Leroy, Valérie Hartmann et Nadia
Pfister (de g. à dr.) ont été les artisans de la montée du MSC
II en N2F. |
Les dames du MSC II
promues en N2
par Christian Entz
La réserve des championnes de France mulhousiennes a suivi
l’exemple de l’équipe fanion en terminant à la 2e place des
play-offs pour l’accession en N2 féminine.
En marge de la performance des deux équipes fanions, le MSC a
complété son remarquable tir groupé avec la montée de l’équipe
II féminine. Une montée obtenue lors des play-offs regroupant
les champions de ligue et disputée récemment à Royan. Composé de
Frédérique Leroy, Valérie Hartmann, Nadia
Pfister et la championne de France des plus de 35 ans,
Christine Dosch, le MSC II a successivement battu Dijon
(3-0), Clermont (3-0) et Lorient (2-1) pour
accéder à la finale.
À ce stade de l’épreuve, les Mulhousiennes ont accusé la
supériorité du Squash 95 du Val d’Oise (0-3). « Il n’y
a pas de regrets à avoir » , avoue la capitaine mulhousienne
Frédérique Leroy. « On y est allé pour finir dans les quatre
premières.
En gagnant la demi-finale contre Lorient, la place sur le podium
nous comblait. Ensuite, en finale, cela devenait mission
impossible ! » |
Le Doublé pour Mulhouse
par Emilie Jafrate
Mission accomplie pour le Mulhouse
Squash Club qui s’offre une nouvelle fois le doublé. Un
cinquième titre pour les filles emmenées par Laura Pomportes et
le deuxième pour l’équipe masculine avec Mathieu Castagnet à sa
tête.
Gagner n’est plus une option, c’est désormais une obligation.
« Une deuxième ou troisième place ne suffit plus, souligne
Thierry Jung, le président du Mulhouse Squash Club. Nous devons
rester leader de saison en saison. C’est notre seule chance
d’exister, de sortir de l’anonymat le plus complet, face aux
autres disciplines.»
Comme chaque année, l’issue de ce championnat de France par
équipe est toujours plus évidente chez les féminines.
La finale qui opposait Mulhouse à Bourges avait d’ailleurs un
goût de déjà-vu. Mêmes équipes, même compositions… Et à la fin,
c’est Mulhouse qui gagne.
Premier match, Laura Pomportes s’impose 3-0 face à Chloé Mesic.
Un 3-0 pourtant pas évident. 11/4: Pomportes se fait une petite
frayeur dans le deuxième jeu qu’elle finit par remporter 13/11
avant de conclure 11/7.
Vient ensuite la rencontre des numéros un. Une rencontre 100 %
britannique où Laura Massaro ne fait qu’une bouchée de sa
compatriote Sarah Kippax. (11/5 ; 11/6 ; 11/3).
C’est un peu plus compliqué en revanche pour l’Anglaise de
Mulhouse Sarah-Jane Perry face à l’Irlandaise Aisling Blake qui
finit pourtant par s’incliner 3-1. Un résultat qui n’avait
d’ailleurs plus d’incidences sur le titre. Le cinquième pour les
féminines. Le contrat est rempli, Laura Pomportes et ses copines
peuvent enfin souffler avant de penser aux championnats d’Europe
des clubs, qui se disputeront en septembre prochain.
Willstrop/Gaultier, une
défaite calculée
Source de stress pour le président du Mulhouse Squash Club, la
finale opposant son équipe masculine à celle de Valence, sa bête
noire… « Ils nous ont infligé notre unique défaite de la saison,
à domicile, qui plus est ! souligne Thierry Jung. C’est
d’ailleurs pour ça que nous étions tête de série numéro deux
dans ces play-offs et que nous les avons commencés face à
Aix-en-Provence. »
Thierry Jung avait assuré le
coup en sortant sa meilleure carte : le Britannique James
Willstrop. Une défaite calculée.
Jung : « Les Français ont fait la différence »
« Il s’est incliné 3-0 face à Gregory Gaultier. C’était
prévu, explique Thierry Jung. James revenait à peine de
blessure, il n’a repris l’entraînement qu’il y a huit jours
alors quitte à le sacrifier… Cela me permettait de décaler les
numéros et de disposer de joueurs forts pour le reste de la
rencontre. »
Avec un Thierry Lincou, ancien numéro un mondial en joueur
numéro 4, sûr que le coup était assuré. « Les Français ont
fait la différence. Mathieu Castagnet et Thierry Lincou étaient
aux postes les plus importants, respectivement trois et quatre
parce que le quatre ouvre et le trois ferme. »
Aix passé en 3-1, Mathieu Castagnet s’est avéré décisif dans la
finale opposant le MSC à Valence. Willstrop et Ghosal défaits
1-3, Lincou vainqueur 3-0, Mathieu Castagnet avait pour devoir
de ne pas perdre plus d’un jeu.
« Il nous a fait du grand Mathieu », souligne avec
satisfaction Thierry Lincou. Magistral, le capitaine de l’équipe
masculine s’impose 3-0 face à Grégoire Marche. Un sans-faute
décisif qui lui permet de ramener un deuxième titre consécutif
de champion de France à domicile. |

"Gagner n’est
plus une option, c’est désormais une obligation"
Thierry Jung

photo archives DNA
Cathy KOHLER |


photo DNA – Cathy KOHLER |
Squash Joan Lezaud a fait ses adieux au
circuit international
par Emilie Jafrate
«L’impression qu’il n’y
a rien après»
Fin mai, le Guatemala était son dernier tournoi PSA. Joan Lezaud
y a fait ses adieux à ses amis. Même si le squash continue à
faire partie de sa vie, une page se tourne pour le Mulhousien
d’adoption.
Joan Lezaud avait deux objectifs dans sa carrière : gagner un
tournoi et de jouer une grosse compétition avec la France. Le
premier, il l’atteint en 2008 en gagnant le Costa Rica. Le
second, c’était il n’y a pas si longtemps, sur les derniers
Europe individuels. Joan Lezaud termine 9e.
Le Mulhousien d’adoption a ainsi pu prendre sa retraite en toute
sérénité. C’était fin mai, au Guatemala. Jamais un tournoi
n’aura été si intense.
« J’ai dit au revoir à ceux que j’aimais, glisse le jeune
retraité. À Las Vegas, déjà, nous avions bien fait la fête. (Il
sourit) Nous avons trinqué des centaines de fois. »
Une page se tourne. Une page pleine de galères, de beaux moments
aussi. « Je ne suis pas sorti millionnaire de ces années sur
le circuit professionnel, souligne-t-il. J’en suis en
revanche sorti riche. Riche des expériences que j’ai pu vivre,
riche des gens que j’ai pu rencontrer. »
Le circuit professionnel, Joan Lezaud l’a vécu d’une manière
très particulière. À l’opposé de ce qu’a pu vivre Thierry
Lincou, ex-numéro un mondial, par exemple.
« Jamais, je ne suis resté dans mon hôtel, à manger des
plateaux-repas, bien au contraire. À mon petit niveau, j’ai
saisi chaque occasion de vivre des moments forts !
« J’ai fait des rencontres de folie ! Au Brésil, je me suis
retrouvé au milieu de gamins. Un moment magique. Je suis sorti,
j’ai visité, j’ai dormi chez l’habitant… Il y a un mois, j’étais
au Brésil, à Campo Grande et après tournoi, j’ai passé trois
jours chez les locaux.
« Je n’ai jamais été accueilli comme un touriste. Quand des
joueurs qui ont atteint le Graal comme Lincou me disent qu’ils
auraient bien aimé vivre le circuit de la même manière, alors
là, je ne peux plus avoir de regrets… »
Le Mulhousien d’adoption a forcément souvent choisi ses tournois
en fonction de leur géographie. « Si j’avais le choix entre
le Koweït et le Brésil, je choisissais le Brésil,
raconte-t-il.
« J’ai toujours eu une préférence pour l’Amérique du Sud. Il
y a de beaux endroits à visiter comme les chutes d’Iguaçu. J’y
ai fait de l’hélico aussi. »
Des souvenirs inoubliables qui n’ont pas éclipsé les galères. «
Je n’ai pas d’“appart”, pas de voiture, tous les mois je me
retrouvais à la rue. Je n’ai pas bien gagné ma vie, souligne
Joan Lezaud. Tout ce que je gagnais, je le réinvestissais
dans les tournois, les déplacements… »
À 28 ans, cette vie-là, il a décidé de la conjuguer au passé. «
C’est une nouvelle vie qui commence. Je n’ai jamais fait de
vacances en dehors du squash, par exemple, explique le
joueur.
« Maintenant, je vais faire comme tout le monde, me tromper
de “resto”. J’ai envie de tester cette vie-là, construire une
vie de famille… »
Difficile pourtant de se projeter. Il aurait pu entraîner en
Malaisie. Le plan est tombé à l’eau. Joan Lezaud se laisse une
année pour faire le point et trouver comment rebondir. «
J’aimerais rester en France mais il n’y a pas assez d’argent
pour développer le squash, explique Lezaud.
« J’aimerais beaucoup pouvoir travailler sur la reconversion.
Aujourd’hui, je n’ai même pas encore 30 ans et pourtant, j’ai
l’impression qu’il n’y a rien après. Ce n’est déjà pas évident
de se reconvertir pour un ancien champion du monde alors, pour
un joueur comme moi, dans le Top 100 qui n’a jamais rien gagné…
»
En attendant, Lezaud et Castagnet, son capitaine d’équipe,
n’attendent plus que la fin des play-offs pour immortaliser,
comme il se doit, ce départ à la retraite. |
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Le Mulhouse
SC a
deux titres
à défendre
par Christian Entz
Le MSC, auteur du doublé en 2013 avec les titres de champion de
France dames et messieurs, défendra son bien ce week-end au
Mans.
Dans sa réflexion hebdomadaire du jeudi, l’état-major du club
mulhousien s’est mis à table, hier, pour exprimer toute la
difficulté de la tâche du MSC à l’occasion d’un week-end manceau
où il aura tout à perdre.
« Cette finale de championnat de France est un mal nécessaire
dans la perspective du titre européen que convoite le MSC »
, prévient ainsi Bernard Jurth.
À l’inverse des six autres finalistes (Aix-en-Provence, Valence
et Valenciennes en masculins, Créteil, Bourges et Wambrechies en
féminines) qui n’auront rien à perdre, Mulhousiens et
Mulhousiennes seront forcément exposés avec des effectifs qui
leur accordent les larges faveurs du pronostic.
« On a beau tutoyer le monde et l’Europe, il faut d’abord
gagner le championnat de France pour pouvoir participer à la
Coupe d’Europe… Nous n’aurons pas droit à l’erreur et serons,
donc, sujet à la pression ! »
L’équipe féminine sera emmenée par la championne du monde en
titre, Laura Massaro, et la formation masculine comptera
sur James Wilstrop, Mathieu Castagnet, l’Indien Saurav
Ghosal et l’ex-champion du monde Thierry Lincou qui
sera le n°4 – alors qu’il a été le n°2 de l’équipe de France
médaillée de bronze l’an dernier aux Mondiaux. C’est dire le
potentiel des deux équipes mulhousiennes qui seront l’attraction
de ces finales.
« Sauf qu’il faudra gagner et qu’on ne peut se permettre
aucune fantaisie » avoue le président Thierry Jung
qui fêtera à cette occasion le 10e anniversaire de la présence
du MSC en play-offs. « Il y a dix ans, on jouait pour le
titre en N2 féminine – avec Gaby Huber, Agnes Mueller, Olivia
Hauser et Stéphanie Hopp – et aujourd’hui on a deux titres à
défendre et une 5e couronne consécutive à chercher avec les
filles déjà sacrées en 2010, 2011, 2012 et 2013 ».
Dans le tableau masculin, le MSC rencontrera en demi-finales
les Provençaux d’Aix emmenés par le n°1 mondial Grégory
Gaultier. Et, dans l’autre demi-finale, Valence, avec
l’Allemand Simon Roesner (n°11 mondial), le Suisse
Nicolas Mueller (n°20 mondial) et Greg Marche (n°3
français et 28 mondial) sera opposé à Valenciennes emmené
par l’entraîneur de l’équipe de France, Renan Lavigne.
Chez les dames, le MSC, avec la championne du monde Laura
Massaro, Sarah-Jane Perry (n°17 mondiale) et la
vice-championne de France Laura Pomportes, sera opposé
aux Nordistes de Wambrechies avec l’Anglaise Emma
Beddoes qui avait emmené Pontefract au titre européen. Dans
l’autre demi-finale, Créteil avec la championne de France
Camille Serme (n°5 mondiale) retrouvera Bourges avec
Sarah Kippax (n°18 mondiale) et Asling Blake (n°33
mondiale).
En marge de l’élite, le MSC II participera également aux
festivités de ce week-end manceau en disputant le titre de la
N3 avec Nicolas Rohmer, Jérôme Bisseliche, Emmanuel
Rappeneau et Alexandre Rohmer. |
Mathieu Castagnet et
Laura Pomportes main dans la main
par Christian Entz
Mathieu Castagnet a fait honneur à son rang de n°18
mondial en s’imposant, hier en finale, aux dépens de son
coéquipier mulhousien Joan Lezaud.
Les deux têtes de série de l’Open des Trois Frontières se sont
imposées, hier à Mulhouse, aux dépens de Joan Lezaud et Marie
Stephan, brillants finalistes.
En couple dans la vie, Mathieu Castagnet et Laura Pomportes
se sont également retrouvés sur la plus haute marche du
podium de l’Open mulhousien remarquablement organisé par Thierry
Jung et la famille Rohmer.
Si Mathieu Castagnet, sociétaire du top 20 mondial depuis peu, a
concédé son seul jeu dans le match d’ouverture, Laura Pomportes
a frôlé la correctionnelle en finale après avoir été intraitable
jusque-là. « Je l’ai fait jouer et je pense qu’il a été très
content » , plaisante le vice-champion d’Europe à propos de
Gabriel Clavijo, son adversaire initial, battu mais ravi.
Pour la suite, ni Jules Cremoux, ni le Suisse Beni
Fischer, ni même Joan Lezaud en finale, n’ont été en
mesure de contester la supériorité du capitaine de l’équipe
mulhousienne qui emmènera le MSC, le week-end prochain, pour les
play-offs du championnat de France par équipes.
« Ce n’est que du plaisir que de jouer à Mulhouse un an après
le podium des Mondiaux, poursuit Mathieu Castagnet. J’ai
retrouvé une équipe qui est une bande d’amis pour laquelle je
suis content d’avoir gagné. En fait, j’ai géré. Après les
grandes échéances (British Open et championnats d’Europe
individuels), j’ai un peu levé le pied. Ce qui fait que, au
début, j’ai connu quelques difficultés de mobilité qui ont
disparu au fil du tournoi ».
En finale, malgré une belle volonté, son coéquipier mulhousien
Joan Lezaud a affiché ses limites. Il est vrai que le mérite de
ce dernier a été d’écarter Julien Balbo en demi-finale qui
restait sur un succès particulièrement étriqué face à Fabien
Verseille à l’occasion du quart le plus chaud du tournoi (11-8,
8-11, 11-1, 9-11, 11-7).
Ces cinq jeux, Laura Pomportes les a également vécus dans une
finale féminine inédite face à Marie Stephan (n°10 française)
qui avait éliminé, en demi-finale, Maud Duplomb (n°4 française).
« Elle ne joue pas n°10, relativise Laura Pomportes. D’ailleurs,
elle vient de battre pour la deuxième fois Maud Duplomb » après
lui avoir réservé le même sort aux championnats d’Europe.
Toujours est-il que, hier en finale, le suspense a été entier
avec une entame facile à l’avantage de la vice-championne de
France (11-3 et 7-0 dans le 2e jeu) avant la réaction de Marie
Stephan et l’incroyable retournement de situation (de 7-0 à
13-15 et, la confirmation dans le 3e jeu : 6-11).
« J’étais un peu facile au début et Marie ne jouait pas,
avoue Laura Pomportes. J’étais en mode vacances ! Et, quand,
elle a commencé à revenir dans le jeu, je me suis fait peur
toute seule ! » Dos au mur, la Mulhousienne connaissait
toutefois un sursaut d’orgueil salutaire dans le 4e jeu (11-5)
avant de s’imposer plus facilement (11-2). « Je suis contente
d’avoir gagné, confiait Laura Pomportes. Mais encore plus
heureuse de voir le bout de la saison ». Une saison qui se
terminera le week-end prochain au Mans avec le titre de champion
de France en jeu pour les deux équipes mulhousiennes. |


Photo Jean-François Frey
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photo dna - Cathy KOHLER
Pomportes :
« Sans que je ne me rende compte de rien, je suis menée 2-1...» |
Finale entre amis
par Émilie Jafrate
Amis de longue date, Mathieu Castagnet et Joan Lezaud ont
pris plaisir à s’affronter à nouveau.
Sans surprise, c’est une finale homme 100 % mulhousienne qui a
clôt l’Open des Trois Frontières, hier après-midi au Squash
3000. Vice-champion d’Europe, Mathieu Castagnet s’impose 3-0
face à son coéquipier Joan Lezaud.
C’est le sourire aux lèvres que Mathieu Castagnet et Joan Lezaud
ont abordé cette finale. Une finale entre amis. « Nous nous
entraînons depuis huit, neuf ans ensemble, souffle le capitaine
de l’équipe mulhousienne de division. À un moment donné, nous
nous entraînions même ensemble matin et soir. Jouer contre lui
n’est jamais facile. Il faut faire la différence entre gagner
son match et faire parler son classement et l’amitié que l’on a
pour son adversaire… Le squash est en plus un sport de contact
et d’interférence. »
Si le match s’est déroulé en tout bon esprit, Mathieu Castagnet
ne s’en est pas moins imposé en trois jeux: 11-7, 11-4, 11-5.
Sans rancune, les deux amis n’en sont plus du tout au même
stade. Joan Lezaud est un tout jeune retraité. Il a fait ses
adieux au circuit professionnel il y a quelques semaines, au
Guatemala. Mathieu Castagnet, lui, explose. Il vient d’entrer
dans le top 20 mondial. « Il est en pleine reconversion, moi,
je suis monté en puissance », souligne Castagnet.
Les deux amis ont en tout cas pris du plaisir à se retrouver
tous les deux sur le même court. « Cela faisait un moment que
l’on n’avait plus joué l’un contre l’autre, glisse Joan Lezaud.
Mathieu a vraiment bien progressé, il est plus précis, plus
présent ! »
L’ambiance était beaucoup moins sereine du côté de la finale
femmes. La Mulhousienne Laura Pomportes, trois française,
affrontait la Nîmoise Marie Stephan, 10 française et n°1
européenne des moins de 19 ans.
Patience récompensée
Premier jeu, Pomportes règle l’affaire en dix minutes montre en
main. 10-0, elle manque trois balles de jeu avant de conclure
11-3. Alors que Laura Pomportes menait 7-0 dans ce deuxième jeu,
La situation s’inverse subitement (7-7 puis 10-10).
C’est la Nîmoise qui dispose de la première balle de jeu. Une
balle de jeu manquée à deux reprises. 14-15, la troisième est la
bonne, Stephan remporte cette manche 14-16. Non contente de
remporter cette manche, elle s’octroie également la suivante
(6-11).
« C’était un match particulier, souligne Pomportes.
Marie est très douée mais elle a eu du mal à se mettre dedans.
Moi je me suis relâchée. Je me sentais bien, je n’ai rencontré
aucune difficulté et elle a fini par rentrer dans son match.
Mais en menant 7-0, jamais elle n,’aurait dû passer devant. Et
d’un coup, sans que je ne me rende compte de rien, je suis menée
2-1. J’ai ensuite repris les bases et je me suis reconcentrée
sur mon jeu. J’ai dû me montrer patiente ! »
Une patience récompensée puisque Pomportes parvient finalement à
s’imposer 3-2.
C’était leur dernier tournoi de la saison avant les play-offs,
la semaine prochaine, au Mans. Les organismes commencent à être
fatigués. La fin de saison se fait sentir. « Ce tournoi, nous
l’avons fait pour Thierry (Jung, le président du Mulhouse Squash
Club), pour le club aussi, lance Laura Pomportes. Nous
n’avons pas arrêté, les compétitions s’enchaînent sans
s’arrêter. Il nous faudra encore combattre la semaine prochaine…
»
Pomportes, Castagnet et Lezaud, devront à nouveau faire parler
le talent pour ramener au Mulhouse Squash Club un nouveau titre
de champion de France synonyme de qualification pour les
championnats d’Europe des clubs. |
14 juin 2014
Castagnet et Pomportes favoris
par Émilie Jafrate
C’est par les tournois et autres Open que le Mulhouse SC a
construit ses équipes Élite. Le club revient à ses premiers
amours en organisant aujourd’hui et demain l’Open des
Trois-Frontières.
Ils seront près de 80 , hommes et femmes confondus, à disputer
sur deux jours l’Open des Trois-Frontières. En lice, des
régionaux, ainsi que des joueurs classés au niveau mondial.
Une finale Castagnet-Lezaud ?
« Le premier tour va passer très vite, assure Thierry Jung,
le président du Mulhouse Squash Club. Un joueur cinquième série,
affronte Mathieu Castagnet, 18 mondial.
« C’est comme si Tsonga tombait contre un joueur régional. Mais
au moins, cela permet un échange. Et ce joueur pourra par
exemple dire : “Un jour j’ai joué contre le n°18 mondial.”
Pour Mathieu, ce sera un tour d’échauffement. »
Tête de série numéro un, Mathieu Castagnet, capitaine de
l’équipe 1 du MSC est le grand favori de ce tournoi. Sacré
vice-champion d’Europe samedi dernier, il a gagné cinq places au
classement PSA.
Cinq places qui lui ont d’ailleurs valu le titre de meilleure
progression de l’année.
« Il était 23 mondial ! Cette progression n’a pas la même
valeur que s’il était parti d’une 63e place mondiale »,
souligne avec fierté Thierry Jung.
La tête de série numéro 2 est Joan Lezaud (six Français
et neuf Européens), un autre sociétaire du Mulhouse Squash Club.
Même si une finale Castagnet-Lezaud semble possible, Thierry
Jung reste prudent : « Joan a de la concurrence, il y a pas mal
de joueurs de son niveau. Je pense que le Suisse Benni Fisher
(assimilé n°11) peut créer la surprise », pronostique le
président.
Côté féminin, Lara Pomportes reste la grande favorite,
même si le tournoi reste très ouvert avec, notamment, Maud
Duplomb (n°4 française) qui pourrait jouer les trouble-fête.
« Cyrielle Peltier, n°5 française, aurait dû être de la
partie mais elle m’a appelé deux jours avant le début du tournoi
pour me dire qu’elle n’allait pas bien », explique Thierry
Jung. Résultat, le président du club a dû revoir tous les
tableaux féminins.
Le tournoi féminin sera l’occasion de découvrir de nouveaux
espoirs en provenance de Suisse avec Cindy Merlot, n°2
européen des -15 ans et Céline Walser, n°3 européenne.
Assimilée 20 française, Nadia Pfister (n°10 en Europe des
-19 ans) pourrait aussi s’avérer être une concurrente sérieuse.
Quasiment un an après les Mondiaux, la fièvre de l’organisation
a repris le MSC. « Ce n’est pas exactement la première de
l’Open des Trois-Frontières précise Thierry Jung. Nous en
organisions chaque année de 2000 à 2007. »
C’est grâce à ces événements que le président du MSC est parvenu
à monter deux équipes compétitives. L’histoire commence avec les
filles. «Ces tournois attiraient beaucoup de Suisses.
« L’équipe nationale venait à Mulhouse. Un jour, une des
joueuses de l’équipe de France m’a demandé pourquoi je ne
monterais pas une équipe de filles. Deux Suisses nous ont
rejoints. Au bout de trois ans, nous étions en première
division. »
Il a fallu attendre quelques années de plus pour les garçons.
2006. Une année épique. En relégation en début de saison,
qualifiés de justesse pour les play-offs, l’équipe masculine
termine championne de France de troisième division.
« J’avais fait appel à John Williams, un Australien vivant en
Suisse. Il venait toujours jouer nos tournois et quand je lui ai
demandé s’il viendrait m’aider, il a tout de suite répondu
positivement. »
Champions de France en titre, les deux du MSC tenteront d’aller
décrocher un nouveau titre la semaine prochaine à l’occasion des
play-offs au Mans. |


photo DNA – Cathy KOHLER
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13 juin 2014
Un vice-champion d’Europe
en démonstration
par Christian Entz
C’est en prenant sa revanche de la
finale des championnats de France à Strasbourg sur Grégoire
Marche, que Mathieu Castagnet a franchi le cap des demi-finales
continentales pour devenir vice-champion d’Europe. Un titre
qu’il étrennera à Mulhouse demain.
L’Open des Trois Frontières sera à l’affiche au Squash 3000 ce
week-end avec deux têtes de série mulhousiennes, Mathieu
Castagnet et Joan Lezaud, sacrés n°2 et 9 européens samedi
dernier.
Thierry Jung a plutôt bien calculé son coup. En programmant son
tournoi entre les championnats d’Europe individuels et les
play-offs du championnat de France (au Mans du 20 au 22 juin),
le président mulhousien est certain que ses joueurs seront
affutés pour assurer l’attraction de l’Open des Trois Frontières
qui servira de répétition générale pour un tournoi du circuit
mondial qui devrait faire étape à Mulhouse dès l’année
prochaine.
En attendant, le plateau proposé méritera déjà le détour avec
Mathieu Castagnet, récent vice-champion d’Europe, désormais
n°18 mondial, et joueur crédité de la meilleure progression dans
la hiérarchie mondiale cette saison. À ses côtés, le Mulhousien
Joan Lezaud (n°6 français), Julien Balbo (n°10) et
le Suisse Béni Fischer (assimilé n°11) ne seront pas en
reste. Au niveau régional, en l’absence de Yuri Del Teno blessé,
les meilleures chances alsaciennes reposeront sur les épaules de
Marc Jérôme (Robertsau) et Nicolas Rohmer
(Mulhouse SC).
Pomportes favorite
Chez les dames, la première tête de série sera également
mulhousienne avec la vice-championne de France Laura
Pomportes. La contestation viendra essentiellement de
Maud Duplomb (n°4 française), de la jeune Marie Stephan
(vice-championne d’Europe des moins de 19 ans).
La nouvelle vague du squash européen sera d’autant plus
imposante que le MSC alignera ses espoirs suisses avec Nadia
Pfister (n°10 en Europe en moins de 19 ans), Cindy Merlot
et Céline Walser respectivement n°2 et 3 en Europe des moins de
15 ans |
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